Résumé de l’analogie banalisée de la mission christique du médecin moderne : sacerdoce laïc alliant mission morale et physique, abnégation et feu sacré de la charité médicale, secret médical comme confessionnal. En s’appuyant sur les discours de Davenne, Delasiauve, la leçon d’anatomie de Feyen-Perrin et l’iconographie de Picasso, ce texte retrace l’évolution de la vocation sacrée du praticien, le rôle des sœurs hospitalières et l’engagement éthique et social façonnant l’histoire de la médecine moderne. Le panorama intègre aussi les réflexions d’Édouard Auber sur le secret médical et le sacrifice total, ainsi que l’essor des ordres hospitaliers post-révolutionnaires, illustrant l’institutionnalisation d’un engagement chrétien au cœur de l’histoire hospitalière.