Lettre intime de Gustave Courbet, datée du 30 avril 1871 à Charenton, à ses parents, relatant son immersion totale dans les affaires politiques de la Commune de Paris. Président de la Fédération des artistes, membre actif de la Commune, délégué à la mairie et à l’Instruction publique, Courbet décrit son quotidien haletant (douze heures de présidence quotidienne) et son « tête comme une pomme cuite ». Source primaire inédite et témoignage historique, ce récit saisit l’effervescence socialiste de Paris-Paradis : absence de police, suppression des exactions, climat d’harmonie révolutionnaire. Proposition de valeur unique : plongée dans la gouvernance participative et révolutionnaire de Paris en 1871, vue par l’un des pionniers de l’art engagé.