Les réseaux de propagande
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Almanachs; journaux; chansons; tensions économiques; électorat rural; petits paysans endettés; ouvriers agricoles; crédit hypothécaire; usages traditionnels; droits forestiers; démocratie-socialisme; propagande; liberté de presse; mesures drastiques; propagande sociale; loi sur la presse; colporteurs; publications politiques; extrême gauche.
Entre 1846 et 1851, almanachs, petits journaux et chansons – colportés lors des veillées d’hiver et porteurs de refrains comme « Nous planterons le thym » – irriguent la France rurale d’une propagande socialiste. Ils mobilisent paysans endettés et ouvriers agricoles autour du crédit hypothécaire à taux zéro et de la défense des droits communaux (pâture, forêts, communaux). Face à cette rébellion paysanne des démocrates-socialistes, la République promulgue la loi sur la presse de juillet 1849, encadrant cautionnement, anonymat rédactionnel et autorisation préfectorale. Cette analyse dévoile l’impact décisif de la presse populaire et la réponse légale qu’elle suscite.
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