Analyse de L’Atelier de Courbet comme enseigne publicitaire à l’Exposition, dévoilant sa promotion du savoir-faire multi-genres (portrait, nu, paysage, nature morte, peinture d’histoire, animalière). L’intégration sans autorisation des portraits de Baudelaire, Buchon, Champfleury et Bruyas et le remplacement d’une scène de genre par un paysage central traduisent une stratégie de marketing visuel et une caution morale. Explication du mécontentement de Baudelaire et Champfleury face à l’appropriation de leur image, soulignant les enjeux éthiques de cette publicité artistique au XIXe siècle. Appuyée par l’analyse de Michèle Haddad (1997), cette étude éclaire l’artifice publicitaire derrière cette œuvre majeure.